• Complications...

    Complications...

    Oliver vint s’excuser auprès de la secrétaire, en lui expliquant que d’habitude je n’étais pas comme ça.

    Pendant que je m’échappais pliée en deux dans les couloirs à la recherche du premier médecin qui ferait l’affaire. C’est un pauvre interne qui en fit les frais.

    - Bonjour, prenez moi là maintenant tout de suite !

    - Pardon ? Manqua de s’étrangler l’interne.

    - Est-ce que vous savez qui je suis ??? Dis-je en le menaçant du doigt entre deux contractions. Je suis la Reine Ely Rebecca Queen Windsor ! Hurlais-je de douleur. Et je vous ordonne de me prendre la maintenant tout de suite !!! Dis-je en attrapant son bras.

    - Je...Mais votre mari est... Bégaya t-il sous le choc.

    - Je porte 20 kilos, sa déborde de partout et lui pense que je suis une obsédée.

    - Je pense qu’elle veut être auscultée ! Pardonnez là, d’habitude elle ne fait pas ça. Ajouta Oliver légèrement paniqué, ne reconnaissant pas sa femme.

    - Portez-les toi, après tout ce sont tes filles qui jouent aux foot et retournent. mes organes. Vous allez m’ausculter oui ou non ?

    Au même moment Mélody arriva avec un médecin, elle m’attrapa la main et me rassura de sa voix douce.

    - Laisse ce jeune interne nous allons nous occuper de toi, viens !

    - Non mais tu te rends compte il voulait me prendre pour de vrai ! Non mais quel idiot. Je suis pas une cochonne, je suis une femme respectable.

    Je vis Oliver et Mélody se retenir de rire, la situation était cocasse et on aurait dit que j’étais une petite fille prise en faute.

    - Ça va aller, tu es dans les mains du meilleur obstétricien. Précisa Mélody.

    Quelques minutes plus tard je me retrouvais dans une chambre d’hôpital, à faire le petit chien.

    Mélody et Oliver me tenant chacun une main.

    - Ely, votre col est ouvert et vos contractions se rapprochent vous allez devoir accoucher maintenant, vos filles sont mal positionnées, l’une d’entre elle a le cordon autour du cou. Dit-il pendant qu’il faisait l’échographie.

    - Nonn ! Hurlais-je après une contraction. Je vous en supplie c’est trop tôt, je ne veux pas ! Je devais accoucher chez moi.

    - Respire ! Tout va bien se passer. Je vais seconder le docteur et tout ira pour le mieux. Ajouta Mélody pour m’apaiser.

    - Ely si vous n’accouchez pas là tout de suite, vos filles ne survivront pas. Nous avons une chance de les sauver, il faut le faire.

    - Mon coeur, je te promet que tout va bien se passer. Je vais rester avec toi. Tenta de me rassurer Oliver.

    Mes larmes coulèrent de plus belle, la douleur irradiait tout mon dos. Mélody me redressa et me fit la péridurale. Puis le médecin m’ordonna de pousser, pendant que Mélody ordonna dans son talkie aux infirmières d’amener de quoi accueillir mes filles.

    Affaiblie, je poussais aussi fort que le médecin me l’ordonnait, cela dura une bonne dizaine de minutes. Jusqu’à ce que les premiers pleures retentirent dans la chambre d’hôpital, le médecin venait de couper le cordon. Je vis Mélody attraper la petite fille et la mettre dans un drap pour la nettoyer avant d’aller la mettre en couveuse. Puis vint la deuxième, elle sortit le cordon autour de la gorge, je vis le médecin s’attelait à la tache rapidement et Mélody fit de même avec notre deuxième bébé. Je finis par lâcher la main d’Oliver, épuisée.

    Mélody approcha nos filles du lit d’hôpital.

    - Je vous présente vos petites filles ! Elles sont encore fragile et resteront sous couveuse pendant quelques jours, le temps de nous assurer que tout aille bien. Elles sont magnifiques, vous avez fait du bon boulot, félicitations! Annonça le médecin.

    - Félicitation ma belle ! Tu as été courageuse. Tes filles sont splendides et en bonne santé. Ce sont des choses qui peuvent arriver quand on attend plusieurs enfants. Mais tout se termine bien. Dit-elle en prenant ma main.

    Mélody, merci beaucoup pour tout, je ne sais pas ce qu’on aurait fait sans toi ! Répondis Oliver presque à ma place.

    Oui, Oliver a raison ! Tu as été formidable ! Je me tournais vers mes petites poupées et prirent leurs mains. Bonjour Léna, bonjour Mila Rose, que vous êtes belles !

    C’est comme ça qu’Oliver et moi avions décidé de les appeler...

    Un grand merci à Mélody Elarabi sans qui mes filles ne seraient pas là aujourd’hui. 


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