• Une nouvelle étonnante !

    Aujourd’hui, j’étais de passage à l’orphelinat pour traiter certaine demande et m’organiser avec Abbie et Fumiko pour l’évènement de noël.

    Nous étions en pleine réunion lorsque j’ai reçu la visite d’une assistante sociale. Elle tenait par la main, une petite fille à peine âgée de 6 ans.

    Je me levais et allais les voir en souriant.

    - Et si tu allais jouer avec les autres enfants, pendant que je parle avec cette dame ? Tu vas voir il y a des poupées, des maisons de poupées, tu peux même dessiner.

    Je la vis m’observais les yeux brillants. Elle avait dans les yeux, une étincelle indescriptible. L’assistante la posa par terre et je la vis courrir sans un mot vers l’espace de jeux.

    - Elle a l’air intelligent mais très réservé. Que lui est-il arrivé ?

    - C’est particulier, elle vient de perdre sa maman et elle ne connait pas son père. Mais il y avait une lettre dans le testament de la mère quand on la récupéré, tenez ! Ce n’est plus de mon ressort ! Je trouve ça super ce que vous faites pour ces enfants. Elle s’appelle Chloé.

    - Merci, je vais prendre le relais. Je la saluais et fit signe à mes collègues pour leur faire comprendre de continuer sans moi. J’allais m’installer près de la petite qui jouait et me mit à lire la lettre.

    « Mon très cher Nicolas,

    Si tu lis cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde. Il y a bien longtemps, toi et moi nous nous sommes aimés et de cet amour est née une petite fille. C’était certes une erreur mais quelle belle erreur. Si je ne t’en ai pas parlé avant, c’est parce que j’avais peur d’interféré dans ta vie. Mais aujourd’hui tu es sa seule famille. Prend en soin. Elle s’appelle Chloé et elle a tes yeux.

    Isabella.

    Si quelqu’un trouve cette lettre, merci de la remettre à Nicolas Paladier »

    Nicolas Paladier, ce nom...Non, c'est impossible ! Je pris mon portable et laissa mon doigt glisser sur la liste de mes contacts. Ah Paladier, Nico te voilà ! Je composais le numéro fébrile et après deux sonneries, une voix masculine me répondit...

    - Allô !

    - Allô Nico, salut c'est Ely ! Tu vas bien ?

    - Hey ma belle, ça va et toi ?

    - Très bien, écoute je t'appelle parce que...Enfin c'est un peu particulier, tu aurais le temps de passer à l'Orphelinat pour en parler ?

    - Ely, tu me fais peur là !

    - Tu connais une certaine Isabella ?

    - Isabella ? Oui, enfin c'était il y a longtemps maintenant !

    - Six ans c'est ça ?

    - Heu, oui à peu de chose près 5 ans et demi, 6 ans oui un truc comme ça.

    - Alors ramène tes fesses le plus rapidement possible.

    - Allez c'est bon, tu me fais une blague ? On est pas le premier avril tu sais ?

    - Préviens Maddy, que tu passes l'après-midi avec moi, pose une demi-journée si tu bosses, fais ce que tu veux mais soit là, dans une heure...

    Je le sentis surpris et à la fois inquiet de ce qui l'attendais. pendant ce temps, je m'approchais de Chloé en souriant.

    - Tu sais Chloé, c'est un très jolie prénom. Est-ce que tu sais pourquoi tu es ici ?

    La petite me regardait sans répondre mais j'étais quasiment sûr qu'elle savait. Son regard en disait tellement.

    - Tu as le droit de ne pas me parler tu sais, je comprendrais. Tu n'as qu'à je ne sais pas me répondre avec les poupées. Tiens je prends la sœur de la petite poupée que tu as dans les mains. A cet instant je la vis sourire en regardant les deux poupées. Un souvenir agréable devait lui revenir, tant mieux.

    J'étais perturbée, je ne sais pas ce que cette petite avait vécu, ni même de quoi sa mère était morte mais une chose est sûre, la petite était choquée.

    - Je pense que tu sais pourquoi tu es dans ce grand château et si tu veux en parler je t'écouterais sinon tu peux aussi en parler avec les autres enfants, ils comprendront.

    D'un coup je la vis lâcher sa poupée, se lever et venir dans mes bras.

    - Je la reverrais plus maman, c'est sûr ? Me demanda t-elle en me regardant dans les yeux.

    Oliver et Erwan m'avaient appris que dire la vérité, aussi dure soit-elle était toujours le mieux à faire. Mais il fallait la dire avec douceur et tact pour que l'enfant puisse commencer à se reconstruire.

    - Oui, ma chérie. Tu ne l'as verras plus mais sache qu'elle peut te voir de là où elle est. Elle peut même t'envoyer des baisers pour te rassurer quand tu as peur la nuit et tu peux même lui parler, elle t'entendra. Une chose est sûr elle sera toujours ici ! Dis-je en montrant son cœur.

    - Je vais avoir une autre maman et un papa aussi ?

    - Qu'est-ce que tu veux toi ?

    - Bah j'ai pas de papa, enfin je sais pas qui c'est et s'il m'aime. Maman elle voulait pas m'en parler. Toutes mes copines, elles ont un papa mais pas moi. Alors je veux un papa et que maman revienne ! Dit-elle en sanglotant.

    Je la berçais, elle s'endormie dans mes bras, jusqu'à ce que la sonnette de l'orphelinat se mit à retentir. J'allais déposer la petite dans un lit pendant que Fumiko allait ouvrir. Je descendis les escaliers et vit Nicolas sur le pas de la porte.

    - Salut Nico, désolé de t'avoir fait venir dans l'urgence mais... Pardon allons dans mon bureau. Assied-toi, et lis ceci... Dis-je en tendant la lettre.

    - Ely... Ely je tombe de haut la ... Heu je ne sais pas quoi te dire, quoi faire ... tu es sur de cette lettre ? Non... C'est pas possible ! Pourquoi me l'a t-elle caché ? On a jamais été en mauvais terme... 

    Je ne suis pas un lâche Ely je l'aurais.... assumé cette enfant ! Elle est là ?

    - Nicolas, une assistante sociale est venu me déposer Chloé il y a une heure, en ce moment elle dort à l’étage ! Je sais que tu n’es pas un lâche. Je ne connais pas les raisons de ce silence mais la seule façon d’en être sûr c’est que tu fasses un test de paternité et s’il est positif, on t’aidera, on s’organisera et on trouvera ensemble les solutions ! Nico ?

    Il fixait son papier, sous le choc.

    - Je ne remet pas en cause la parole d'Isabella mais oui, il faut que je le fasse ce test ! C'est toute ma vie et la sienne qui va être chamboulée...Et Maddy je vais lui dire quoi ? Je ne veux pas la perdre ! Répondit-il le regard perdu.

    - Si tu fais le test nous pourrons te la confier rapidement c’est juste une garantie pour nous, pour le juge si on te contacte, rien de plus. Nicolas tu es son père, il n’y a aucun doute. Pour Maddy, elle comprendra je la connais bien. Elle va t’aider, vous allez lui donner tous l’amour qu’elle a besoin j’en suis sûr. Invite là à dîner, explique lui, montre lui la lettre, soit franc et ne lui cache rien. Elle ne t’en sera que reconnaissante et puis elle peut m’appeler si besoin t’es pas tout seul tu sais 


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